Réaction au harcèlement sexuel ? Prévoir un marche-pieds pour fuir par la fenêtre au cas où.

C’est le « conseil » donné par une médecin du travail à une salariée qui lui confiait les violences sexuelles dont elle était l’objet dans son entreprise, lors d’une visite annuelle.

Elle lui a aussi dit : « Je les ai eu en consultation ce matin et effectivement le père (salarié de l’entreprise de son fils, NDLR) me semble libidineux ».

Mais aussi, en fin de visite : « Je vous déclare apte au travail et inapte au pelotage ».

La victime nous écrit : « J’en aurais pleuré ! Me prenait-elle au sérieux ? Dans ces conditions, comment en parler à l’extérieur ? (…) J’avais peur d’être incomprise, pas prise au sérieux ».

L'(ir)-responsabilité de ce médecin est immense.

Elle a durablement bâillonné cette femme qui a ensuite tu les agressions dont elle était victime.

Elle nous écrit aussi : « (…) Je mourrais à l’intérieur de mon travail et de moi-même. Car même si j’affichais une bonne humeur extérieure, j’avais une boule au ventre en allant travailler. Pas de jupe, pas de décolleté mais rester présentable pour la clientèle, afficher un air jovial quand en fait on n’a qu’une envie c’est de prendre un arbre dans un virage ».

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