Lettre envoyée il y a quelques jours à une institution -L’Agence pour la Cohésion Sociale et l’Egalité) qui va subventionner un projet auquel l’AVFT va prendre sa part (animer une permanence juridique hebdomadaire aux Urgences Médico-Judiciaires de l’Hôtel-Dieu, à Paris) dès le mois d’octobre :
Madame, Monsieur,
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-jointe, en trois exemplaires, la convention passée entre l’AVFT et l’ACSE (…)
Nous profitons de la présente pour exprimer notre étonnement relatif au fait que la lettre accompagnant ladite convention était adressée à un unique et hypothétique « Monsieur », et en l’occurrence absent à l’AVFT.
La cohésion sociale et l’égalité des chances, dont l’ACSE est la promotrice, ne commencent-elles en effet pas par mettre un terme à l’ « invisibilisation » chronique des femmes dans le langage courant ?
Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions, Madame, Monsieur, d’agréer l’expression de nos salutations distinguées.
Marilyn Baldeck
Déléguée générale
La lettre à laquelle nous répondions était signée par une personne prénommée « Dominique », d’où le « Madame, Monsieur » de précaution.
Nous pourrions écrire ce type de lettres à longueur de semaines (en réponse aux nombreuses lettres adressées à Monsieur le directeur ou Monsieur le président).
Ou alors les renvoyer avec mention « NPAI » ?