Reçue par courriel.
Mesdames,
Les violences faites aux femmes au travail sont une réalité que la société actuelle refuse trop souvent de voir. Chaque année ce sont des dizaines de milliers de femmes qui souffrent dans leur chair et leur dignité de cette violence à la fois sournoise et des plus difficiles à combattre, le marasme économique conférant aux harceleurs bien souvent en position hiérarchique dominante un pouvoir de vie et de mort économique tyrannique. Aussi je puis vous assurez que si je suis élu président de la République je ne resterai pas indifférent à cette violence.
Concernant l’arsenal législatif, je pense qu’il faut distinguer deux types de violence : les violences physiques et les violences psychologiques. Je pense que l’arsenal législatif existant contre les violences physique est suffisant. Concernant les violences psychologiques, je suis en revanche favorable à ce que des discussions soient ouvertes afin de renforcer l’arsenal existant. Il faut aussi engager une véritable sensibilisation auprès des forces de police ainsi que du personnel judiciaire. Je pense qu’il serait utile que dans chaque commissariat au moins un policier reçoive une formation spécifique pour savoir comment accueillir les citoyens et citoyennes victimes de violences au travail.
Que ce soit pour une femme ou pour un homme, il est très difficile de se reconstruire après avoir subi ce type d’agression. Plus que des mesures spécifiques, je pense que la reconstruction passe par une reconnaissance par la société de la réalité des violences subies. En particulier je pense que la justice joue un rôle essentiel de restauration auprès des victimes de violences au travail. C’est parce la justice aura sanctionné les violences et aura donc reconnu leur existence que la victime pourra se reconstruire.
Il faut bien entendu intensifier ce combat et ainsi en améliorer les instruments, comme la perception. Meilleur rempart contre ces agressions, le rétablissement économique du pays et la détente du marché du travail, constitueraient un puissant antidote à ce genre de phénomène. C’est tout le sens de ma candidature, qui vise avant tout à rendre l’espoir aux Français par un redressement fondé sur la sortie de l’euro et l’instauration d’un protectionnisme intelligent.
Dans ce cadre, je veillerai aussi à juguler la première des violences faite aux femmes en milieu professionnel : les inégalités de salaires que je veux réduire en cinq ans par une ferme politique de l’Etat vers les employeurs.
Espérant avoir répondu à votre préoccupation et vous remerciant de votre intérêt,
Bien Cordialement.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Candidat à la présidence de la République
Député de l’Essonne – Maire d’Yerres