« La délégation aux droits des femmes du Sénat s’inquiète d’une dégradation problématique des moyens des associations qui viennent en aide aux femmes victimes de violences.
Elle a entendu, mercredi 31 janvier, les représentantes de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), principale structure de référence pour la prise en charge des victimes de violences sexuelles au travail, qui lui ont fait part de leur décision de fermer l’accueil téléphonique de l’association face à l’impossibilité de traiter de façon rigoureuse l’afflux constant de nouveaux dossiers avec des effectifs largement sous-dimensionnés. (…)
Il est donc impératif de donner aux associations les moyens d’exercer leurs missions d’accueil, d’orientation et d’accompagnement des victimes. Il s’agit là d’un prérequis pour toute action publique de lutte contre les violences faites aux femmes.
Alors que la parole se libère, il est crucial de faire en sorte qu’elle soit entendue ».
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