L’internationalisation de la campagne se traduit à ce jour par :
Une forte mobilisation en Côte d’Ivoire, où le comité ivoirien de soutien à Véronique Akobé qui s’est créé le 14 mars 1996 a recueilli plus de 22 000 signatures.
L’entrée sur scène de MIGRANTE, Alliance internationale des travailleuses philippines migrantes, qui a lancé la campagne pour sauver Sarah Balabagan. Le 14 juin 1996, 60 à 70 personnes, majoritairement des femmes, représentantes des organisations MIGRANTE, GABRIELA, BAYAN (New Patriotic Alliance) et LILA-FILIPINA (organisation des femmes philippines victimes d’esclavage sexuel de la part de l’armée impériale japonaise pendant la deuxième guerre mondiale) se sont rassemblées devant l’Ambassade de France à Manille. Elles ont remis à l’Ambassadeur de France les 100 premières signatures de la pétition pour la grâce de Véronique Akobé. L’initiative a été couverte par la presse locale et internationale.
la création d’une Coordination Genevoise de 12 associations pour la grâce de Véronique Akobé: Collectif 14 juin, Viol Secours, Association d’Auto-défense pour Femmes et Adolescentes, Association de Familles Monoparentales et de Mères Cheffes de Famille, Association de Jeunes d’Origine Africaine, Espace Femmes Internationales, Filigrane, Solidarité Femmes, Black Union, Collectif contre le Harcèlement Sexuel, F-Information, l’Inédite-Librairie Femmes. Cette coordination s’est rendue en délégation au Consulat de France le 30 mai 1996, en solidarité avec les associations et personnalités qui se réunissaient le même jour au Parvis des Droits de l’Homme à l’initiative de l’AVFT. La mobilisation s’élargit actuellement à l’ensemble de la Suisse
le soutien de la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL), représentant plus de 127 millions de travailleurs et travailleuses dans 135 pays du monde, qui s’engage et appelle ses membres à s’engager pour la grâce de Véronique Akobé comme elle s’est mobilisée pour Sarah Balabagan (18 avril 1996).
le soutien de l’Association Internationale des Juristes Démocrates par une résolution adoptée le 5 avril 1996 par l’Assemblée Générale réunissant 260 délégués des 31 pays suivants:
Afrique: Afrique du Sud, Bénin, Kenya, Mozambique, Namibie, Sénégal, Somalie, Soudan
Amérique: Argentine, Brésil, Cuba, Jamaïque, Martinique, Etats Unis d’Amérique
Asie: Corée, Inde, Japon, Pakistan
Europe: Angleterre, Belgique, Bulgarie, Espagne, France, Russie, Yougoslavie
Moyen Orient: Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Palestine, Tunisie
le soutien des associations et collectifs d’associations suivants:
EUROPE
Allemagne: Mondsicheln (Freiburg) qui a lancé la pétition en Allemagne le 1er mai 1996
Belgique: FEANTSA
Danemark: BAWA (Black African Women Association), KULU-Women and Development
Grande-Bretagne: Kalayan (Justice for Overseas Domestic Workers), Change, Justice for Women, Hammersmith Women’s Aid, Women’s Health Matters (revue internationale)
Italie: DW Press (agence de presse féministe) qui a diffusé la pétition sur Internet, Commission pour l’Egalité des Chances de la Ville de Pise, Associazione di Donne (Modugho), Centre de Femmes anti-violence (Messine)
Pays Bas: Vrouwen voor Vrede (Amsterdam), NOVIB (Nederlandse Organisitie voor Internationale Ontwikkelingssamenwerking)
AMERIQUE
Argentine: Biblioteca Popular « Jose Ingeniros » (Buenos Aires)
AFRIQUE
Bénin: Groupe d’Etudes et de Recherches sur la Démocratie et le Développement Economique et Social (GERDES)
Cameroun: WILDAF (Women in Law and Development in Africa), Association de Lutte contre les Violences faites aux Femmes
Sénégal: Réseau Africain pour le Développement Intégré
ASIE
Hong Kong: Association for the Advancement of Feminism
Sri Lanka: Lawyers for Human Rights and Development, Centre for Society and Religion