Tout est dit avec les témoignages

Future maman

Bonjour,

Je suis S. R, comédienne, et jusqu’à ce jour, bénéficiant du statut d’intermittente.
Mes droits sont examinés pour courant décembre 2003. Je ne sais si je rentre dans les critères de témoignage, mais je souhaite m’inscrire, si possible, au sein de votre collectif, pour dénoncer l’anormalité de la situation des femmes enceintes (et des personnes en congés maladie, qui subissent le même sort que nous!).
Pour information: ma date anniversaire est intervenue le 6 décembre dernier. Je suis enceinte de plus de sept mois, et le dernier contrat de travail que j’ai décroché était le 17 décembre dernier, pour une figuration de femme enceinte (deux jours). Il n’y a plus guère que les rôles de femmes enceintes qui puissent m’être proposé depuis novembre où ma grossesse se voit vraiment. Et ça ne court pas les rues. Je travaille régulièrement pour le théâtre, et les rôles que j’y tiens ne permettent pas de jouer « très enceinte ». Donc, la compagnie avec laquelle je travaille sur plusieurs spectacles a décidé, légitimement, de ne pas prendre de contrats de représentation pendant les derniers mois de ma grossesse, soit de novembre à avril prochain. Je ne serai donc pas sous contrat pendant mon congé maternité. Mon prochain contrat est prévu pour fin avril; cela prouve, entre parenthèse, que je suis active, puisque j’accouche le 20 mars et reprend mes activités un mois après.
J’ajoute que j’ai déjà une petite fille de 15 mois, et donc j’étais enceinte en 2002 : j’ai eu du mal à travailler, et mes assédic de 2002 – 2003 sont faibles. Pourtant, j’ai pu bénéficier des heures de congé maternité et j’ai eu douze mois pour créditer 507 heures! Je ne vois vraiment pas comment je vais m’en sortir, cette fois, pour créditer un nombre suffisant d’heures pour rester intermittente… avec deux enfants, qu’il faut faire garder pour simplement chercher du travail, passer des auditions, etc.
Je suis donc en colère, et me joins à toutes les mères et futures mères du collectif contre ce gouvernement rétrograde en matière de droit du travail.
S. R.

Témoignage maman en colère

Sorel, le 27 Janvier 03

Bonjour,

Je fais partie des « mamans intermittentes » qui ont eu la stupéfaction de s’apercevoir qu’elles vivaient dans un pays en totale régression sociale.

Je suis directrice de production dans le documentaire (pour vivre) et suis auteur-réalisatrice depuis 1997 mais n’en vis pas.
Je suis tombée enceinte en Février 03 et mon mari, ma petite fille et moi avons été obligés de déménager en province en avril parce que le service contentieux de la banque nous y a contraint. Avant de partir, je suis allée aux Assedic rue Vicq d’Azir pour demander si le fait de déménager pouvait avoir des répercutions sur la reprise de mes allocations après les congés maternité. J’ai eu affaire à un jeune type sympathique qui m’a rassurée et à qui j’ai parlé du bruit qui courrait comme quoi, les femmes après leurs congés, ne seraient plus indemnisées. Il m’a répondu que « jamais, cette loi ne passerait et que ç’était de l’intox des syndicats pour faire bouger les intermittents ».

Mon ventre s’est donc arrondi tranquillement. Parallèlement, je me disais que j’avais envie de quitter le monde de l’intermittence qui devenait de plus en plus intolérable pour diverses raisons (particulièrement dans le domaine du documentaire) dans les périodes travaillées et non travaillées.

Un peu inquiète en Janvier parce mon congé se terminait le 23, je suis allée aux Assedic début Janvier pour avoir des informations. On ne pouvait rien me dire tant que je ne m’étais pas ré-inscrite. Hier, je téléphone pour me ré-inscrire et j’apprends que je ne serai pas indemnisée du tout : RIEN – NADA. La gorge nouée, j’ai dit à mon interlocuteur des Assedic de Dreux : «c’est dégueulasse !» – «Je suis d’accord avec vous», m’a-t-il répondu. Et depuis, je ne décolère pas pour moi et ma famille, mais aussi pour les autres femmes. Pas une lettre pour prévenir : RIEN.

Aujourd’hui, nous devons vivre à quatre avec 300 Euros/mois si notre situation ne change pas. Etant donné le contexte actuel du travail, y compris dans le régime général, c’est plutôt angoissant. Nous ne sommes pas les plus à plaindre : mes beaux-parents nous ont aidé ponctuellement à acheter une maison et une voiture. Mais, nous n’arrivons même plus à chauffer notre maison.

Mon mari a travaillé et a été payé un mois en 2002 et un mois en 2003 comme réalisateur. Le reste du temps, il essaie de trouver du travail, de développer des projets, etc… Depuis que nous sommes installés à la campagne, il donne des cours de théatre et d’anglais qui lui permettent de gagner 300 Euros par mois (il était tous les jours à l’ANPE en septembre) . En 2002 et 2003, nous étions prélevés de 60 Euros par mois pour nos impôts sur le revenu. Vous imaginez la régression lente et certaine à quarante ans. Pourtant, nous sommes plutôt bons et reconnus comme tels dans notre travail.

L’avenir grâce à cette réforme : des consultants vont inventer des cabinets de formation à la recherche d’emploi pour femmes enceintes qu’ils vont vendre une fortune à l’ANPE :
comment donner une impression dynamique en étant essouflée avec une démarche en canard.
Pour les femmes après l’accouchement : apprendre à résorber ses émotions très vite après l’accouchement pour rentrer dans le monde du travail et comment s’habiller avec des coussinets d’allaitement et un ventre prohiminant tout en restant branchée et sûre de soi. Les bébés (ceux qui seront allaités) devront apprendre à rester sur les genoux des assistantes pendant que leur maman passera l’entretien (et après on dit que les intermittents font mauvais genre, c’est sûr, on n’est pas aidés).

D’autre part, il me semble que dans le régime général, quand une femme est aux Assedic, elle est à nouveau indemnisée après son congé.
Dans une entreprise, elle ne sera pas licensiée au moment des congés maternité : l’entreprise risque trop gros devant les prud’hommes (c’était du temps où la France avait progressé socialement).
Et nous, les vraies intermittentes qui avons plusieurs employeurs pas forcément réguliers, comment fait-on ? A peine sortie de la maternité, il faut prendre des contacts, se déplacer, avoir le sourire aux lèvres et aller déjeûner avec un peu de rouge à lèvres et une tenue sayante. Mais qu’est-ce que c’est que ce pays ?????

Il se rend compte le petit monsieur du MEDEF que les intermittentes ne sont pas forcément mariées à des avocats internationaux ou à des consultants qui gagnent 50 ou 100.000 Francs par mois ?
Alors réformer : oui, je trouve ça important que les producteurs riches (ils ne le sont pas tous) soient contraints à engager des employés en CDD, et que ne soient reconnus comme intermittents que ceux qui le sont vraiment. Je déplore, comme tous, que cette réforme fasse disparaître les artistes : comédiens, danseurs, musiciens – et favorise les techniciens de gros shows télévisés qui travaillent à l’année mais parce qu’au Ministère de la Culture, c’est ce qu’ils doivent entendre par culture.
Mais là pour les congés : ils ont « pêté les plombs » !

Au secours, Simone Weil, faites quelque-chose.

Voilà ce que j’avais à dire. J’ai essayé depuis 97 d’éclairer un peu quelques consciences très modestement en écrivant des documentaires que j’ai tenté de réaliser mais j’arrête parce que je ne peux plus. Je n’ai pas la force d’être artiste à ce prix : que ma fille n’ait pas de yahourt aux fruits parce que c’est plus cher que les yahourts nature : pour rien. C’est un détail mais il révèle tant de choses. C’est trop !

J’accepte que mon nom soit utilisé si cela peut donner un poids dans la négociation. Sinon ça n’est pas nécessaire.

Courage à toutes.

S. D.

Témoignage grossesse 2003

Lyon, le 29 janvier 2004

Je suis chargée de production dans le secteur audiovisuel, intermittente du spectacle depuis 7 ans. Je travaille de façon occasionnelle pour de multiples sociétés de production.
Durant l’année 2003, j’ai renouvelé mon statut d’intermittente le 14 février. Quelques jours plus tard, le 22 février 2003, j’ai débuter un congé maternité qui a duré jusqu’au 28 juin 2003 (16 semaines).
A l’heure actuelle (soit 3 semaines avant ma date anniversaire), je ne comptabilise pas 507 heures…
Je ne renouvellerai pas mon statut d’intermittente cette année. puisque j’aurai du faire mes heures en 8 mois au lieu de 12.

Outre le fait que d’être enceinte m’a fermé énormément de portes avant mon congé maternité (puisque j’ai dû refuser des projets que je ne pouvais accepter à cause de mon état physique), je vois maintenant mon congé maternité comme une pénalité.

Je peux admettre que le congé maternité ne rapporte pas d’heures dans le calcul permettant le renouvellement du statut d’intermittent mais je refuse l’idée que cette période (de 4 mois) ne soit pas « glissante » dans le temps imparti pour effectuer les 507 heures.
Cette réforme va contre le respect de la famille. Vraiment. pourquoi cette résolution ? Peut on imaginer qu’une femme puisse faire un enfant dans le but de faire des abus du statut !

La nouvelle réforme précise qu’il faut que les jours de congé maternité coïncident avec un contrat de travail pour que celui-ci compte des heures.
Peut on réellement espérer signer des contrats en tant qu’artiste, comédiennes, danseuses, techniciennes lorsque nous sommes enceintes et que cela est forcément visible par tous nos employeurs potentiels ??

Le spectacle et la maternité, un témoignage

A,32 ans, mère, metteur en scène et régisseur.

Je suis tombée enceinte il y a presque 2 ans. La soi disante réforme vouée à sauvegarder le régime des intermittents du spectacle ne m’a donc pas touchée.

Cependant, je ne savais pas comment cela se passait. Une connaissance, comédienne, qui venait de tomber enceinte également (mais en province) s’est renseignée auprès de la CNAM et des ASSEDIC. Lesquels lui ont répondu à l’époque que le congé de maternité n’était plus pris en compte pour calculer les droits d’ouverture à l’intermittence du spectacle. En somme le cas de figure existant aujourd’hui.

Une catastrophe pour moi, d’autant que régisseuse, comédienne et metteur en scène, ma grossesse s’est tout de suite vue . A 2 mois, on pensait que j’étais enceinte de 5 ! J’ai du arrêter toute activité théâtrale dès mon 3ème mois. 🙁

Je me suis alors retrouvée dans un cas de figure où il fallait que je fasse un choix entre mon métier (auquel j’ai sacrifié bon nombre de choses, comme la plupart d’entre nous) et la possibilité de devenir mère.
Un dilemme plus que cornélien. J’ai même pensé dans ce désespoir soudain à me faire avorter plutôt que de renoncer aux 10 années de métier et à ma situation patiemment bâtie.

Le choc passé, je me suis renseignée auprès de la CNAM et des assedic. Tout allait bien, nous étions encore dans l’ancien système. C’était au mois de juin 2002. Les petits oiseaux se sont remis à chanter, j’ai séché mes larmes et effacé les idées noires. Ma grossesse s’est bien déroulée, une petite fille est arrivée début janvier 2003.

Aujourd’hui, mon cauchemar de l’époque semble devenir réalité.
ô combien je comprends ces femmes, comédiennes, danseuses, techniciennes, comdamnées à la non maternité, au non allaitement (qui devrai rester un choix et non un cas de figure imposée par le métier) ou au non exercice de leur métier. Ô combien je les comprends puisque cette réforme m’empêche pour l’heure d’envisager un deuxième enfant (s’agit-il là d’une nouvelle méthode pour limiter les naissances ?).

Certains tentent de justifier cette réforme par l’alignement avec le régime général. Or le code du travail stipule qu’une femme enceinte a droit à un congé de maternité (dont la durée est précisée dans le code, au minimum de 8 semaines, je crois) et doit retrouver son emploi à son retour. Qu’en est-il pour une femme exerçant dans le milieu du spectacle pour laquelle le travail est par essence même intermittent ? Elle ne « retrouve » pas son travail et c’est bien pour cette raison que l’ancien système existait, lui permettant de s’assurer la possibilité d’en retrouver un. Sans parler, pour les comédiennes, les artistes du cirque et les danseuses, du corps qui a changé, des photos qui ne correspondent plus et qu’il faut refaire…

D’autres encore disent que c’est pour éviter les abus, le fait que certains se mettraient en congé maladie pour faire plus facilement les fameuses 507 heures… Est-ce à dire que les femmes exerçant dans le spectacle tomberaient enceinte uniquement pour avoir leurs heures ? C’est à en pleurer à force de rire.

Que monsieur Aillagon ose dire aujourd’hui qu’il n’était pas informé alors qu’il clamait sur tous les toits qu’il avait étudié le protocole (et pas nous) et qu’il le trouvait « juste » malgré toutes les alertes, toutes les réclamations, tous les avertissements qui lui ont été donnés n’offre que deux hypothèses:

Soit monsieur Aillagon n’a pas lu le protocole (ne serait-ce point là une faute « professionnelle » grave ?)

soit il se moque du monde…

Témoignage d’une maman qui perd ses droits à l’indemnisation

J’ai trouvé vos coordonnées sur Movifax et bien contente de trouver un collectif pour essayer de faire bouger les choses. Je suis allée ce matin même aux ASSEDIC me renseigner sur ma situation, qui à l’heure actuelle me fait sortir du système …

J’ai accouché le 22 Décembre 2003 de mon troisième enfant (mon congé aurait pu courir du 22 Octobre 2003 au 21 Avril 2004 …).

Ma date anniversaire tombe le 31 Mars 2004, mon dernier contrat vraisemblablement se terminera le 28 Mars : j’ai accepté du travail cet hiver, malgré la fatigue d’une césarienne et les incertitudes concernant la récupération de ma ceinture abdominale bien utile pour chanter… et malgré les problèmes de garde que pose un nourrisson de moins de trois mois, que je souhaite allaiter évidemment !

Donc, on reprendra les 11 mois précédant le 28 Mars. Les congés-maternité de 2003 sont sous le coup de la nouvelle loi, par contre la date anniversaire ne peut pas être reportée (ancienne loi !)

J’ai un contrat qui comprend des répétitions en Novembre 2003 et des concerts en Mai 2004 (je n’ai pas pu faire les concerts de Novembre de la même série et mon employeur a consenti à ce demi-contrat), mais il parait qu’ on ne peut pas considérer que c’est une rupture de contrat. On m’ a fait un exposé sur la nuance entre suspension et rupture de contrat, mais je n’ai pas tout compris .. Il faut dire que j’avais prévenu mon employeur de la date probable de mon accouchement au lieu d’essayer de le planter là à la veille du premier concert !

Bref, en retournant le problème dans tous les sens, je n’arrive pas aux 507 h (430 à peu près), mon congé aura duré du 11 Novembre 2003 au 11 Février 2004. Même jouissant d’une bonne santé, je suis crevée !! Et ces deux mois de « congé », vont me poursuivre un moment avant que je récupère les fameuses 507h !!

Je suis intermittente depuis 15 ans, assez « installée » ( plus de 700h par an, sans souci), mais on n’est pas mère de famille impunément !!

Tous les intermittents sont durement touchés par ce nouveau protocole, mais les femmes enceintes et les jeunes mamans sont particulièrement bafouées à un moment de nos vies où notre énergie est sollicitée ailleurs que dans les démarches, les luttes …

Que peut-on faire ??

Faire des enfants !

Bonjour à toutes,

j’ai trouvé vos témoignages sur movie fax. Je suis moi-même comédienne, enceinte avec congé mat devant débuter fin février, ma date anniversaire est le 17 janvier. On est en plein dedans !
Evidemment je partage votre colère et ai des envies de gueuler et de frapper assez fulgurantes !
Je suis déjà en contact avec la CGT qui a constitué une cellule de crise, adresse mail : maryane14@tiscali.fr
Réunion prévue vendredi 30 à 10H. Je ne pourrai malheureusement pas y être. Où en êtes-vous de votre côté?
Je crois que les gros ventres ont beaucoup d’échos dans notre société. Il faut donc les montrer !
J’aimerais bien une manif avec des gros ventres pour de vrai et des gros ventres plein de coussins, mais plein de gros ventres. Je pense aussi qu’il y a des contacts à prendre du côté des personnels médicaux qui sont sensibles à ces questions. En tous cas aux Lilas où j’accouche.
J’aimerais bien aussi m’installer au siège de l’UNEDIC en attendant que ça bouge. C’est difficile de mettre dehors de force des femmes enceintes !
Je suis un peu perdue entre les différentes adresses que vous donnez. Qui est qui? Ou plutôt quels sont les liens entre ces différentes adresses?
Pouvez-vous m’éclairer? En tous cas, je crois qu’il faut unir les forces et essayer de regrouper les énergies.
A bientôt donc.

Maternité en danger

Bonjour,

Je m’appelle L.C, je suis comedienne et maman depuis le 2 décembre
2003. Je viens d’apprendre que je n’ai plus de droits tres bientot.
Ma date anniversaire est le 11 fev 2004 et la fin de mon congé maternité le 9 février 2004. C’etait ma 1ère année d’ouverture de droits.
je suis tombée enceinte le 2 mars 2003 (en periode de carence pour les assedics) et j’ai ete tres vite allitée donc plus possible de travailler ( en plus les
assurances ne voulaient pas me couvrir).
mon numero de telephone est le XX XX XX XX XX j’habite Marseille, mon mail est
l.c@free.fr

Dites moi si il vous faut d’autres renseignements et ce que je peux faire pour
faire avancer le processus. A très vite j’espere

L.

Révoltes

Bonjour,

Je suis costumière et révoltée de voir ce que l’Etat fait aux femmes. J’ai très envie d’etre mère au cours de l’année et je trouve cela honteux de ne pas permettre aux femmes de pouvoir élever leur enfant dignement. C’est scandaleux de vouloir nous faire choisir entre le statut d’être mère et celui de pouvoir exercer son métier. Je suis prête à suivre toutes les femmes dans la rue,enceinte ou non.
Je suis de tout coeur avec toutes les femmes intermittentes.
Mon e-mail : XXXXXX ou XXXXXXX
N’hésitez pas à me faire parvenir des informations s’il faut manifester ou agir pour notre cause.

Intermittente enceinte

Je suis comédienne intermittente enceinte de 4mois ; Vu mon « état » j’ai été dans l’obligation d’annuler une tournée de 3 mois en avril ,mai, juin mon accouchement étant prévu pour le mois de juin. En janvier j’apprends que je dois faire mes 407 h avant mon congé maternité qui démarre début mai . Enfin avnt ma date anniversaire qui est le 20 juin.
Mais je suis obligée de prendre mon congé maternité! J’ai refusé aussi 2 autres propositins de travail car si les répétitions commençent en janvier les spectacles sont prévus pour juillet -aout.
En gros je dois travailler plus dans un laps de temps plus court et répéter en cachant que je suis enceinte pour pouvoir faire mes cachets ! Je SUIS PUNIE PAR CE CHER GOUVERNEMENT DE VOULOIR FAIRE UN BEBE EN ETANT ARTISTE!!!!!!! C’est une injustice totale car nous ne pouvons pas répéter, jouer, enceinte jusqu’au dents au risque de faire des complications . Voila mon témoignage. J’espère qu’il servira à quelque chose.
C.

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