Franche camaraderie

Préparation d’une audience prud’homale à venir.
La victime est une femme cadre supérieure dans une entreprise d’un secteur « traditionnellement masculin ».
Elle a été licenciée pour avoir « dénoncé des faits de harcèlement sexuel et moral inexistants » commis par son supérieur hiérarchique.

Les « faits » sont les suivants :

 Remarques continuelles sur son physique (« t’as les tétons qui pointent« , « tu devrais mettre des bas » etc.)

 Remarques à caractère sexuel (« tu dois être bonne au pieu » et.)

 Une agression sexuelle : son supérieur hiérarchique lui enfonce un stylo dans les fesses à travers le pantalon

 Envoi de mails à caractère pornographique particulièrement humiliants pour les femmes (image ou texte comme « Fellation du matin, repos du vagin / Sodomie du soir, repos des mâchoires »/photos de sexes masculins).

Tous ces éléments peuvent être prouvés, par des témoignages (y compris un témoin direct de l’agression sexuelle) et la victime a conservé les mails pornographiques.

La lettre de licenciement dit (à propos des messages pornographiques), qu’ils « témoignent d’un registre de communication caractéristique de la franche camaraderie telle qu’on peut la retrouver dans les secteurs majoritairement masculins, comme le BTP, les pompiers ou l’armée« .

Ce qui avait échappé à la salariée…

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