Une femme appelle la permanence téléphonique de l’AVFT ce matin. Elle avait appelé il y a deux mois pour témoigner de ce qu’un collègue, dans la cuisine où elle travaille, venait « se frotter contre elle » et lui demandait si « ça lui plaisait ».
Nous lui avions alors conseillé de saisir l’inspection du travail (quelquepart en Languedoc-Roussillon).
Ce qu’elle avait fait. L’inspecteur qu’elle a rencontré a refusé d’agir (en alertant l’employeur ou en effectuant une enquête dans l’entreprise, par exemple), au motif que les faits n’étaient « pas si graves que ça » d’une part, et que, d’autre part, en ces temps de crise, il ne valait mieux pas qu’elle se plaigne.