Le 2 février dernier, Marie-Joelle Gros signait dans Libération un article intitulé « Islande, les femmes piquent la crise« .
Dans un quotidien qui ne brille pas toujours par son féminisme, loin s’en faut, cette lecture est vraiment réjouissante.
On y apprend qu’une des conséquences de la massive crise financière islandaise est un réveil des consciences féministes, les islandaises imputant la responsabilité de la crise aux hommes, avec un petit « h ».
« C’est une crise patriarcale« , analyse une bibliothécaire dont les propos sont rapportés par Le Figaro de ce jour.
Contrairement aux idées reçues, les islandaises ne sont pas toujours mieux lotties que les autres européennes : la différence de salaires entre les hommes et les femmes s’est accrue en même temps que le capitalisme s’est épanoui, seules 14% des dirigeants d’entreprises sont des femmes et elles sont seulement 8% à sièger au comité d’entreprise d’une des 100 plus grandes entreprises de l’ile.
Elles veulent désormais avoir leur mot à dire, à l’instar des banquières d’Audur Capital, banque, dirigée par des femmes, qui est la seule à avoir résisté à la crise.
Et un groupe de femme s’attelle à rédiger une nouvelle constitution respectueuse des « droits humains ».
Pourvu que ça dure !