Où ils se cachent parfois…

En moins d’une semaine, l’AVFT a été saisie pour des violences commises sur des salariées et agentes de la fonction publique par des personnes dont les fonctions méritent qu’on s’y arrête.

Dans le premier cas, cinq agentes d’une Direction Régionale du Travail et de la Formation Professionnelle (autrement dit, l’inspection du travail) mettent en cause, pour harcèlement sexuel et une agression sexuelle, un agent qui a le titre de contrôleur du travail. L’administration, saisie de ces faits, a mené une enquête ayant permis de valider la dénonciation des victimes mais ne s’oriente apparemment pas vers la radiation de l’agent, nonobstant l’exemplarité qu’elle devrait avoir en pareil cas.

Dans le second cas, deux salariées et une stagiaire en contrat de qualification mettent en cause un collègue, (la stagiaire a même dû rompre son contrat avant son terme, risquant ainsi de ne pas valider son année scolaire), qui se trouve être syndicaliste et encore « mieux » : conseiller prud’hommes.

Et non, cela n’est pas un poisson d’avril.

D’ailleurs, cela n’est pas la première fois qu’un conseiller prud’hommes est mis en cause pour des violences sexuelles.
Une procédure prud’homale contre un salarié également conseiller prud’hommes a d’ailleurs débouché sur un arrêt de la Cour d’appel de Toulouse (21 mars 2008, N° de RG: 06/03944e) déboutant celui-ci, que nous sommes régulièrement amenées à citer dans nos interventions volontaires.

L’arrêt ne dit pas s’il a quitté ses fonctions.

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