Que l’on se rassure, l’AVFT n’est absente que sur « le Fil » et ceci ne saurait durer.
Le mois de juin est traditionnellement très chargé pour les associations.
C’est en effet la période à laquelle elles doivent justifier, dans des conditions de plus en plus drastiques, de l’utilisation des fonds publics dont elles ont bénéficié.
Pour l’AVFT, ce sont donc cinq dossiers à préparer : cinq comptes-rendus d’action, cinq bilans financiers et, également, cinq budgets prévisionnels à élaborer pour que lesdites actions soient (éventuellement) reconduites.
Les finances ne permettant justement pas à une association comme l’AVFT de créer un poste dédié à ces tâches, ce sont les chargées de mission qui interviennent au quotidien aux côtés des victimes qui se chargent aussi de ces dossiers, dont l’établissement peut prendre de une à plusieurs journées de travail.
Ces dossiers doivent comprendre le « rapport moral » de l’association, qui est cette année un document de 93 pages qu’il a d’abord fallu écrire, puis relire, corriger, éditer.
Le mois de juin a en outre été ponctué de huit audiences pénales et prud’homales, en région parisienne ou en province, qui ont donc nécessité notamment rédaction de conclusions, préparation des victimes, et de parcourir plusieurs milliers de kilomètres.
Nous revoilà après cette interruption bien involontaire…