Mme H, victime de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle de la part de son supérieur hiérarchique dans un commissariat de police, qui a fait appel à l’AVFT, est convoquée à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), suite à la plainte d’une autre collègue (pour du HS aussi ?).
Lors de son audition, Mme H relate les agissements avec précision. Un jour, il l’a embrassée sur la bouche alors qu’ils se faisaient la bise, en tournant la tête au dernier moment.
Réponse de l’IGPN?
« Ca arrive souvent de frôler les lèvres d’une collègue quand on se fait la bise! ».
« Ce n’est pas une agression sexuelle, faut pas exagérer, ce n’est qu’un baiser volé! ».
Notons donc que ce n’est pas la réalité de ce qui est dénoncé par Mme H qui est contesté, mais son importance, sa gravité.
Décision de l’IGPN dès le lendemain?
Réhabilitation du mis en cause.
CQFD. (pourquoi CQFD ?)
Mme H va devoir demander une mutation pour faire cesser l’enfer qui est devenu le sien au commissariat depuis qu’elle a parlé.