Audience prud’homale, 26 janvier à Meaux

Lundi dernier, l’AVFT intervenait volontairement auprès de Mme R., salariée victime de harcèlement sexuel dans une grosse entreprise pétrolière, devant la section encadrement du Conseil de prud’hommes de Meaux.

Deux journalistes étaient présents dans la salle, l’une pour l’édition locale du Parisien, l’autre pour La Marne.

L’angoisse de la salariée victime à l’approche de cette audience était amplifiée par la persective d’une parution d’articles dans la presse, car, disait-elle : « on ne sait jamais comment les journalistes peuvent interprêter les choses et j’ai déjà assez souffert comme ça« .

Prudence fort justifiée, comme en témoigne l’article sur les relations entre l’AVFT et les médias présent sur ce site.

Nous avons découvert hier matin l’article paru dans La Marne. Qui fût une agréable surprise, à un élément près, et pas des moindres : l’AVFT, pourtant représentée dans ce procès, n’est pas mentionnée.

Ceci étant, le journaliste, Bruce de Saint-Sernin, ne se laisse pas berner par les « arguments » de la partie adverse qui reposaient en grande partie sur le fait que des mails à caractère pornographique, des remarques sur le physique et autres allusions salaces, des dénigrements constants à caractère sexuel… seraient des « techniques de management » visant à souder les équipes auxquelles Mme R. participait librement.
Il les qualifie d' »agressions » et de manière ironique, balaie les conclusions du rapport commandé par l’employeur : « On connaissait le saut à l’élastique, le rafting « esprit corporate », lui, il avait inventé la main aux fesses pour dynamiser ses troupes » !

Dans cette audience, même l’avocat de la défense a fini par se désolidariser des conclusions écrites transmises par son cabinet : « Ne comptez pas sur moi pour dire que le comportement de Mme R. était ambigu ou provocateur, les avocats de la défense ne plaident plus comme au XIXeme siècle ! » (On ne fréquente pas les mêmes…).

Délibéré le 4 mai prochain.

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