Le temps de la justice

Le temps des procédures judiciaires est long, toujours trop long, pour nous (l’AVFT) mais surtout pour les victimes qui ne peuvent tourner la page qu’une fois y avoir mis un point final.

Sur les 14 procès, pénaux et prud’homaux, dans lesquels l’AVFT devait intervenir entre le 10 décembre 2008 et le 18 février 2009, la moitié environ a été renvoyée à une date ultérieure, parfois très lointaine (par exemple, audience du 5 février 2009 au Conseil de prud’hommes de Paris renvoyée au 11 septembre prochain).

C’est à chaque fois pour les victimes (et les personnes qui les entourent), des jours de préparation, de mise en condition, de pré-visualisation, de stress, de nuits blanches, de troubles de l’appétit… Et parfois toute une organisation matérielle, quand le procès se déroule loin de leur domicile.

C’était le cas hier après-midi, pour un procès qui devait se dérouler devant la Cour d’appel de Paris. La victime venait de Touraine.

L’avocat de la partie adverse nous avait adressé la veille au soir 16 nouvelles pièces et nous a remis, à l’audience, 25 pages de conclusions.

L’avocate de la victime a estimé que le renvoi était nécessaire pour pouvoir répondre aux conclusions de son contradicteur (se différenciant ainsi de l’AVFT, prête à intervenir).

La victime attendra donc 4 mois et demi supplémentaires.

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