Cour d’appel de Limoges, hier, dans un procès pour harcèlement sexuel (agressions sexuelles déqualifiées).
Condamné en première instance, le mis en cause avait fait appel. La victime et l’AVFT, partie civile, avaient fait appel incident.
Le prévenu ne s’étant pas déplacé et son avocat ne possédant pas de mandat pour le représenter, la Cour n’a pas autorisé ce dernier à plaider.
L’avocat a donc fait retenir l’audience le temps que son client, qui – courage fuyons – espérait ne pas se présenter, arrive au palais de justice.
En plus d’avoir été obligé de se déplacer et de répondre de ses actes, le mis en cause a entendu, de la bouche du président, après qu’il a énuméré les agissements commis à l’encontre de la victime : « Monsieur, vous êtes vraiment un cochon !« .
Réaction de son avocat ? « Monsieur le président, certes mon client n’a pas l’air très sympathique (!), mais ce n’est pas une raison pour le traiter de cochon !« .
