Un bout d’histoire des femmes aux encombrants

Il y a quelques années, l’une des salariées de l’AVFT a trouvé une vieille armoire sur un troittoir de Paris.

Il contenait divers outils, vieux journaux, et un tube en métal ressemblant à un étui à cigares.

En fait de cigares, il contenait un papier jauni enroulé sur lui-même, déchiré sur ses pliures.

Il s’agissait d’une requête en divorce datée du 26 février 1953, d’une certaine madame Jacqueline, Maria, Raymonde H., adressée, via un avoué, à « Monsieur le Président du Tribunal Civil de la Seine ».

La Seine était un département qui a existé jusqu’en 1968, époque à laquelle il a été réparti en quatre départements : Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.

L’armoire devant appartenir au mari (René, Julien, Paul, Joseph L.) puisqu’elle contenait aussi sa convocation pour l’audience de conciliation au « Palais de Justice à Paris, Galerie des conciliations de divorce, audience supplémentaire, couloir des enquêtes civiles », le 19 mars 1953.

Jacqueline H. reprochait à son mari les faits suivants :

« – Monsieur L. entretient des relations adultères avec une dame nommée Christine.

 Monsieur L. a mis sa femme à la porte le 1er novembre 1952 »

Mais surtout :

« – Monsieur L. s’est détaché de sa femme à laquelle il faisait des scènes violentes sans aucun motif ».

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