Dépêche envoyée à l’AFP le 29 mai 1996. 17 heures.
L’A.V.F.T. (Association Européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail) organise un rassemblement pour la grâce de Véronique Akobé avec autorisation de séjour en France le jeudi 30 mai 1996 à 18 heures sur le Parvis des droits de l’homme du Trocadéro à Paris.
Véronique Akobé, jeune ivoirienne employée de maison, violée à plusieurs reprises par le fils de son employeur et son employeur, a été condamnée à 20 ans d’emprisonnement par la Cour d’assises des Alpes Maritimes le 30 janvier 1990 pour l’assassinat et la tentative d’assassinat perpétrées sur la personne de ses violeurs. Les crimes de viols n’ont pas été reconnus.
Elle est emprisonnée depuis bientôt 9 ans.
Plus de 35.000 personnes en France et Europe, ainsi que plus d’une centaine d’associations; 4. 000 personnes en Côte d’Ivoire ont déjà signé la pétition pour le recours en grâce.
Prendront notamment la parole Me Gallot-Lavallée, avocate de Véronique Akobé, Jean-Jacques le Devéhat, futur mari de Véronique Akobé, Paul Arnaud, Président du Comité Ivoirien de Soutien à Véronique Akobé, l’Association Camerounaise de Lutte contre les Violences faites aux Femmes, la CFDT, le MRAP, le GISTI, l’Union des Femmes Françaises, le Mouvement Français du Planning Familial, SOS Racisme, la FSU, la Fédération Anarchiste, Lutte Ouvrière, le Parti Socialiste, Monique Benguiga, Sénatrice représentant les français à l’étranger, Benoite Groult.