Lu sur le site de www.laposte.net aujourd’hui, rubrique « TRAVAIL », un article publié en partenariat avec LCI.
Il est question de :
« Nette baisse de fréquentation depuis le début de la crise »
Sites spécialisés qui « souffrent »
D’un « marché » qui n’échappe pas au « marasme »
Un entrepreneur « estime que la crise financière lui a coûté 15% de son chiffre d’affaires« , un autre, que la fréquentation a chuté de « 20% pour le mois de novembre, qui était pourtant ces dernières années un mois record pour le secteur« .
Les professionnels « expliquent cette baisse par une concurrence de plus en plus forte, mais aussi par la baisse du pouvoir d’achat des touristes étrangers, qui représentent par exemple 60% des 500 millions de dollars générés« , dans un pays de l’Union Européenne.
Il est écrit que « les professionnels tirent la sonnette d’alarme« .
A quoi est-il fait référence, derrière ces chiffres froids, cette rhétorique économique, ces calculs, ces entrepreneurs (soit-disant) inquiets ?
De la baisse de fréquentation et de chiffre d’affaire dans l’hôtellerie-restauration ?
Du marché de Rungis ?
Non. Il s’agit de femmes (et d’hommes) prostituées par des proxénètes, qui, arguant de la crise, réclament la régularisation de la prostitution, qui « pourrait attirer, selon eux, de nouveaux clients (…)« .
Il est dit que « beaucoup de praguois se réjouissent de la baisse de la fréquentation« . Pourquoi ? Par souci de ce que la sexualité serait exclusive de toute relation marchande ?
Mais non, c’est parce qu’ils « espèrent une meilleure image pour leur ville« .
La municipalité d’Amsterdam « annonce un projet visant à réduire de moitié (…) les vitrines de prostituées dans son centre historique« … pour « transformer le centre ville en une zone plus sûre, plus belle et plus vivable« . Mais « il y aura encore de l’espace pour l’industrie du sexe (…) mais dans des endroits vraiment gérables« .
L’article (qui n’est pas signé) s’intitule : « La crise n’épargne pas les prostituées« .
En effet, rien ne les épargne.