C’est ce qui a été affirmé à une femme, auprès de qui l’AVFT intervient, à l’entrée du Palais de Justice de Montpellier, hier après-midi.
Nous l’avions « invitée » à venir assister à une audience publique de la Cour d’appel pour agressions sexuelles dans laquelle l’AVFT était partie civile, afin qu’elle puisse, le cas échéant, se préparer à son propre procès.
Cette interdiction de l’accès au Palais de Justice est parfaitement illégale, dans la mesure où les audiences sont publiques et où n’importe quel/quelle citoyen-ne a le droit d’y assister, selon le principe de « publicité des débats ».
Venir à Montpellier, situé à plus de 60 km de chez elle, représentait pour cette femme un coût significatif dans la passe financière délicate dans laquelle elle se trouve. Et un effort certain : atteinte d’une profonde dépression, elle n’était pas sortie de chez elle depuis 10 jours.